Une bonne journée, commence par un bon repas !

Le jeune homme comme à son habitude était descendu d'une démarche non dénuée d'élégance. Les rayons du soleil dardèrent de leurs regards les élèves qui eux aussi, étaient descendus manger, pour bien commencer la journée.
Eithel pénétra dans le réfectoire, et son sourire angélique se dessinait sur ses lèvres, a chaque fois que ses yeux verts croisaient le regard d'un ou d'une autre. Pour lui, pour bien commencer une journée, il fallait passer par le réfectoire. Alors sans plus attendre, il alla s'asseoir à côté de quelqu'un qui lui était inconnue. Malgré l'hiver, les rayons du soleil chatouillèrent ses yeux.
Il releva calmement ses manches, puisqu'il était d'un naturel, pas de maniaque, mais il n'aimait pas salir ses vêtements. Il prit versa dans son bol du lait, la couleur blanche se déversait lentement. Alors, tandis qu'il était en train de tartiner du pains avec du beurre, il ferma les yeux quelques instant.
En effet, une veille continue venait de lui revenir. Alors il se berça au rythme de la chanson pendant quelques instant, en murmurant les paroles à peine audible:
"Solomon Grundy, né un lundi
Baptisé un mardi"
Marié un mercredi..."
Sa voix se tut, il venait de rouvrir les yeux sur sa tartine à la confiture de framboise. Sans plus attendre, et parce qu'il était d'une nature gourmande, il l'engloutit. La comptine toujours dans la tête.

Journée bien belle pour la jeune Sarkatis. Avant d'aller dans le réfectoire pour prendre son petit déjeuner, elle d'eût d'abord passer par le hall. C'est là qu'elle vut par les fenêtres qu'il faisait un grand soleil, sans nuage. C'est pour cela que Mlle Giraud avait un grand sourire aux lèvres.

Elle marchait lentement pour profiter des rayons du soleil qui lui donnaient de la chaleur dans son dos. C'est vrai que du soleil en mois de Fevrier, c'était asser rare. "Les beau temps arrive" se dit-elle. Elle poussa la grande porte du Refectoir, là elle vit une table pas vraiment remplie de monde, mais remplie de brioches, confitures et pleins d'autres merveilles de ce genre. Elle se plaça au milieu de la table, pourquoi ? C'était sa place favorite: C'était une des seules où il y avait du soleil. Logiquement, elle est presque toujours libre car les élèves n'aiment pas trop manger avec le soleil qui les éblouisse. Mais Justine elle, en profitait un maximum. C'est alors qu'elle s'assoit, prend un bol, mis du chocolat en poudre dedans et attendit avant de prendre le lait. Elle préférait faire ses tartine d'abord.

C'est alors qu'une jeune blond, un inconnu pour elle, s'assit juste à côté d'elle. Le jeune garçon était sans doute un peu bizarre. Justine le voyait fermer les yeux et se réciter ... Quelque chose d'incompréhensible. Ses yeux se réouvrèrent, mais il n'avait pas l'air tout à fait réveillé, ou alors tout simplement dans ses pensées.

Justine: Excuse-moi, mais je n'ai pas compris ce que tu as dis. Tu m'as parlé ?

Oui, peut être qu'en fait il lui avait parlé. C'est vrai, il avait un peu tourné la tête, ok, très légerement mais un peu quand même. Peut être était-il timide ... Bref. S'il ne lui avait pas parlé, tant-pis =)

Justine: Ah dis, tu peux me passer le lait s'il te plait ?

Cette comptine était un peu triste, quand il se la rappelait, il pensait que ce "Solomon Grundy" était semblable aux papillons. Sa vie avait duré qu'une semaine, et la vie des papillons étaient tout aussi éphémères. Toutefois, il trouvait que sans cette comptine, la plus à plaindre était la femme du mercredi, resté seule... Vraiment triste...
Il se tourna alors vers une jeune fille sûrement un peu plus âgé que lui, une élève de Sarkatis, plus précisément. Il sourit, et répondit:

- Non non... Je ne faisais que me remémorer une histoire de la mère l'Oye...

Il regarda pendant quelques instants le soleil, pour l'hiver c'était un évènement rare. Cependant, quand il voyait la neige recouvrir le paysage, sous les rayons lumineux du soleil, il trouvait cela assez poétique.

- Pas de problème. Fît-il avec un sourire angélique.

Avec des gestes calmes et posés, il prit le lait et le donna à la jeune fille. Ensuite, il but lui-même son bol de lait, après avoir prit un morceau de sa tartine à la framboise. Oui, les bonnes journées, selon Eithel, commençait toujours comme ça.